Les travailleuses et travailleurs de l’Ontario sont en difficulté. Ils ont du mal à payer l’épicerie, à couvrir les frais de transport et à payer leurs loyers ou leurs hypothèques.
Nous avons besoin d’un plan concret pour améliorer nos conditions de travail et de vie. Au lieu de s’attaquer à l’élaboration de ce plan, Monte McNaughton, le ministre du Travail, de l’Immigration, de la Formation et du Développement des compétences, s’égosille à répéter son slogan « travailler pour les travailleuses et les travailleurs ».
Toutefois, « travailler pour les travailleuses et les travailleurs » signifie agir, ce ne sont pas des paroles vides de sens. Cela signifie :
- Introduire l’accréditation par vérification des cartes
- Donner accès à l’arbitrage de première convention collective
- Étendre l’obligation du successeur à tous les services de la convention
- Légiférer sur les lois relatives aux briseurs de grève
- Garantir l’égalité des droits pour les travailleuses et les travailleurs à la demande, migrants et sans papier
- Abroger une fois pour toutes le projet de loi 124
- Hausser le salaire minimum à 20 $ l’heure
- Accorder 10 jours de congé de maladie rémunérés, en permanence
- Soutenir les travailleuses et les travailleurs blessés et malades
- Mettre fin à la classification erronée des travailleuses et travailleurs à la demande
Envoyez un gazouillis pour dire à Monte McNaughton ce que signifie vraiment « travailler pour les travailleuses et les travailleurs ».